Après des résultats positifs engendrés lors de la première phase de la campagne de vaccination à l’officine contre la grippe saisonnière en 2017-2018 (près de 160 000 vaccinations par des pharmaciens en Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes), la phase test a été élargie à deux régions supplémentaires pour la campagne de 2018-2019 : Hauts-de-France et Occitanie.
À l’image de la première phase pilote, cette deuxième étape a rencontré un franc succès. Ainsi, ce sont près de 750 000 vaccinations qui ont été réalisées sur l’ensemble des 4 régions pour la période 2018-2019. (Source)
Ce taux d’augmentation de la vaccination s’explique notamment par le nombre croissant d’officines qui ont participé à la campagne (76% des pharmacies en moyenne pour les 4 régions, et +35% pour les régions Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes par rapport à l’année précédente). (Source) Par ailleurs, de nouveaux patients peuvent désormais être recrutés. En effet, « les primo-vaccinants, les femmes enceintes, les personnes immuno-déprimées ou présentant des troubles de la coagulation peuvent dorénavant être vaccinés par le pharmacien. » (Source)
Ainsi, des patients hors du parcours de soins peuvent être captés : « Les premiers chiffres montrent également que l’investissement des pharmaciens d’officine a permis d’atteindre les personnes âgées de 70 ans et plus (35% de la population des primo-vaccinés) qui ne s’étaient jamais faites vacciner. » (Source)
Sur cette lancée, le projet de loi du PLFSS prévoit la généralisation de l’opération à l’ensemble du territoire français pour la campagne 2019-2020. Selon l’Ordre National des Pharmaciens, « cette évolution majeure constitue un levier salutaire pour améliorer la couverture vaccinale. » (Source)